Lana Del Rey - Born to die
J'ai écouté l'album de Lana Del Rey. Il s'appelle Born to die.
Le monde est petit : c'est un français qui s'est occupé du remix pour le morceau du même nom : le réalisateur, photographe, illustrateur Woodkid (Yoann Lemoine). L'artiste a fait sensation l'année dernière avec son e.p Iron, et comme monsieur ne se refuse rien, il était en concert hier à la Tour Eiffel, dans le cadre d'une série de prestations itinérantes organisée par le label Noisey. Artiste à suivre en tous les cas.
Mais je divague. Revenons à notre sujet : l'album est attendu avec la plus grande impatience, compte tenu du buzz incroyable dont il a profité depuis août dernier. Surmédiatisation comparable, toute proportion gardée, à celle dont avait profité Anna Calvi en janvier 2010 pour son magnifique album éponyme.Tiens d'ailleurs puisqu'on en parle : un an après, pour ceux qui sont tombés comme moi sous le charme de son univers et de ses compositions, je rappelle que les faces B des singles (le Wolf like me des Tv on the Radio, Joan of Arc, la superbe reprise d'Elvis Surrender...) sont écoutables sur son site, ou via Soundcloud.
Mais je m'égare. Qu'est-ce que je disais ? Donc oui, Born to die sort en France le 30 Janvier. C'est drôle : comme le premier album de Django Django, dont j'ai dit tout le bien que je pensais ici. Et comme le nouvel effort des français Stuck in the sound, le prometteur et dansant Pursuit, prévu également pour le 30. Date qui verra aussi paraître le Old ideas d'un certain Leonard Cohen, dont on n'avait plus de nouvelles en studio depuis Dear Heather en 2004. 30 Janvier. Tout comme Chairlift et Zebda. Ah non, mince, ça c'était hier...
Mais je digresse. Il semble donc que nous tenons l'album de 2012 qui va sauver l'industrie moribonde du disque. Born to die sera dans toutes les oreilles prochainement. Oui, même Tata Francine l'écoutera, et ça vaut mieux qu'autre chose non ? La pochette sera placardée sur tous les murs de la capitale, et vous ne pourrez pas y couper. Parlons-en d'ailleurs de cette pochette, assez décevante entre nous soit dit. A part le fait de nous renseigner sur les choix de lingerie de l'artiste, l'esthétique est assez, hum, comment dire, sommaire, non ? Mais peut-être que je ne comprends rien aux enjeux modernes d'un visuel d'album. Cependant, à ce sujet, je viens de découvrir l'excellent livre de Dominique Dupuis, Rock Vinyls, qui collecte, dans une magnifique iconographie, une série de pochettes emblématiques de l'univers rock. Pour en révéler le sens, les inscrire dans l'histoire de la musique et de ses représentations. Très instructif. Pour en savoir davantage, le lien c'est là.
Mais je m'écarte de mon sujet :
J'ai écouté l'album de Lana Del Rey. Il s'appelle Born to die.
En guise de liens, d'abord le très beau clip d'Iron par Woodkid, à la fois compositeur, interprète et réalisateur :
Ensuite, les faces B d'Anna Calvi :
Le remix de Born to die par Woodkid :
Lana Del Rey - Born To Die [Woodkid Remix] by PurplePR
Et allez, je ne suis pas chien, le clip du morceau original, à l'esthétique, disons, discutable... Si vous ne l'avez pas encore vu, entendu...